The Non Required


Comment se friter correctement avec les bi-nationaux
November 7, 2007, 6:03 pm
Filed under: Big deal, Humour, Provoc

Bon j’ai appris ma leçon de sociologie politiquement incorrecte avec Nj.

Il faut donc que je vous prévienne. Un certain nombre d’entre vous devront faire comme si ils n’avaient jamais lu ce post car il est publié pour – je cite – “donner les moyens aux gasy de rentrer et de participer, mais pas tous les gasy, pas n’importe quels gasy, les vrais expatriés, la vraie élite. Pas les végétatifs, pas les double-nationaux qui ne viennent que pour les vacs, pas les chercheurs d’excuses, pas les critiquards planqués à des milliers de kilomètres derrière leurs claviers, pas les carriéristes qui courent après les conférences à Big Apple ou Frisco, pas les gamins des cités pavillonnaires/HLM qui ne se donnent pas la peine de se cultiver et de se perfectionner afin d’œuvrer un jour pour leur pays même s’ils n’y sont pas nés“.

Maintenant que tout est bien engagé et que le feu est in da houz

Vous avez un projet de création d’entreprise avec une portée sociale ou environnementale? Vous avez le goût du challenge et souhaitez confronter vos talents d’entrepreneur à ceux d’étudiants et jeunes diplômés des plus grandes écoles de business du monde ? Participez à la Global Social Venture Competition!

La GSVC a été créée en 1999 à l’initiative d’étudiants MBA de la Haas School of Business, la Business School MBA de l’Université de Berkeley. Elle existe désormais en France, à l’initiative de la chaire Entrepreneuriat Social de l’ESSEC.

Saisissez l’unique opportunité d’être coaché par des professionnels de l’entrepreneuriat, de présenter votre projet à un jury qualifié, en France, à Londres puis à Berkeley et, enfin, peut-être, de remporter jusqu’à 25 000 $ pour mener à bien vos plus grandes ambitions.

Pour pouvoir concourir, il faut :

  • que votre projet ait un impact social ou environnemental potentiel clair;
  • que vous puissiez faire la preuve de la viabilité économique de votre projet;
  • que l’un des membres de votre équipe soit un étudiant de Graduate Business School (i.e. : une école ou une université, en formation BAC+5 minimum) ou diplômé depuis moins de deux ans;
  • si elle est créée, que votre organisation/entreprise ait moins de trois ans d’existence;
  • que l’un des membres de votre équipe soit capable de présenter le projet à l’oral en anglais.

Vous trouverez tous les documents nécessaires à votre participation sur le site http://www.essec-entrep-social.com.

Bon courage à tous !

Judith JAKUBOWICZ et Julie BRUMMER, pour ESSEC GSVC

Contact : judith.jakubowicz@essec.fr et julie.brummer@essec.fr


13 Comments so far
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Ravi de voir que quelqu’un a compris où je voulais en venir.

Dommage que le pactole soit si orienté “social”, créer une entreprise c’est déjà bien d’après moi.

En ce qui me concerne, jamais une ong, une association ou un “truc social” ne feront mieux qu’une entreprise pour la vie des malgaches.

Une entreprise c’est un boulot, un boulot c’est pouvoir se regarder dans le miroir et surtout c’est de l’argent, l’argent c’est de la bouffe, bouffer c’est la vie.

Le vieil adage l’illustre bien : “Donne un poisson à un homme et il mangera un jour. Apprends lui à pêcher et il mangera toujours.”

Après il faut donner les moyens aux malgaches de se lancer, malheureusement ici il n’y a aucune aide, aucune subvention, rarement de plateformes d’informations, concurrence déloyale etc…
C’est la débrouille totale.

Normalement c’est le boulot de l’EDBM mais bon on est au pays du mora mora 🙂

Comment by Nj

Nj. Peut être que l’avantage que j’avais pour te comprendre réside dans le fait que je partage tes convictions sur l’entreprise. Quant à l’EDMB, c’est du fric jeté par la fenêtre – ou pour les poètes – par un hublot de air force one survolant le lac anosy.

Comment by tnr

Moi j’aimerais bien créer une boîte (sans déconner) que ce soit en France ou à Mada. Mais, j’ai pas LA bonne idée, l’innovation technologique qui …, la niche où …, le truc qui fait que …

C’est pas donné à tout le monde, les bonnes idées ! (hélas)

Comment by Vola

Vola, pour créer une boîte il ne faut pas forcément un truc inédit, la super idée de la mort qui tue.
Tu peux te placer sur les prix, sur la qualité, sur les services annexes. C’est ça la concurrence.

Parce que n’imagine pas te lancer dans un créneau sans concurrence. Si c’était le cas, tu aurais droit au phénomène “mofo gasy” : pleins de copieurs vont débarquer et il va falloir te démarquer.

Si tu veux des idées de choses à faire, je te donne deux citations :
1) “fais ce que tu sais faire” : commence d’abord par faire le récapitulatif de ce que tu sais faire, du secteur que tu as étudié ou que tu connais.
A partir de là, tu pourrais développer des idées.
Par exemple si tu étudies le développement durable, tu pourrais chercher des trucs dans le recyclage etc…
Bien sûr si tu étudies la physique, ce sera difficile de lancer un projet d’accélarateur de particules à mada lol…

2) “le bon footballeur ne va pas vers le ballon mais là où se dirige le ballon”. C’est-à-dire qu’il te faudra anticiper.
De qui les gens (le marché) ont-ils besoin ? Est-ce que je peux répondre à ce besoin même si je n’ai pas eu la formation pour ?
ex : t’as une formation informatique et tu penses que y a un créneau dans la construction de maisons, que tu pourrais te différencier.

Enfin dernière citation “l’argent, c’est le nerf de la guerre”, il faut que t’aie des sousous de côté et que tu planifies bien comment tu vas utiliser tes sousous parce que tu peux avoir la bonne idée et voir ton argent fondre comme neige au soleil avant d’avoir pu la concrétiser.
Ne vise pas forcément la création d’emplois, la contribution à la société, priorise plutôt la rentabilité déjà, à ce que ça te fasse vivre.
“Charité bien ordonnée, commence par soi même”.

Si t’as vraiment envie de créer une boîte, que ce soit en France ou à Mada, je suis à ta disposition pour tout conseil, renseignement, discuter de tes idées.

A+

Comment by Nj

L’expérience:

Travailler avec des malgaches en tant que malgache d’andafy, c’est pas gagné!
1- nous ne raisonons plus de la même façon
2- qu’est ce qu’ils sont fainéants (il y a toujours du retard dans les projets)
3- ils demandent toujours de l’avance car untel est malade untel est mort
4- ils sont souvent absent et ce sans prévenir
5- ils ont traité un vazaha stagiaire comme un dieu. Au lieu d’ecouter le gasy kely sefo(bacc+++++) ils écoutaient le vazaha (bacc++) Grrrr Punaise. Vous imaginez un peu le topo.

Si il faut venir avec un vazaha de merde pour qu’ils travaillent? non mais attends!
Dans ce cas il ne faut pas se plaindre de la colonisation

Maintenant moi je dis il faut tout soustraiter (offshore).

Comment by ikalakely

ikalakely. Que tu es cruelle… J’en reviens pas…

Comment by tnr

En quoi suis-je cruelle? dis-moi.

SAuf d’avoir la tête hyper blanc (et pour cela il faut avoir vécu en Alaska plus de 10 ans) ou de se marier avec un blanc . Tu ne pourras plus (jamais) être chef dans ton pays après l’avoir quitté .
Et surtout les gars- surtout- si il y a un vazaha en dessous de vous (hiérarchiquement je veux dire hein) n’espérez aucun faveur de vos compatriotes.

Donc la leçon: tu envoies un blanc se bronzer là bas et toi tu restes discret chez toi.

Comment by ikalakely

ikalakely. C’est vrai que j’ai été expéditif. Je vais essayer de clarifier mon point dans un post qui devrait être publié dans l’heure et demie qui suit.

Comment by thenonrequired

+1 ikalakely

Comment by Nj

La suite de l’histoire sur https://thenonrequired.wordpress.com/2007/11/08/quelle-question-bete/

Non ikalakely. La question bête n’est pas “En quoi suis-je cruelle?”. Je ne me permettrais pas…

Comment by tnr

Ikalakely!
C’est vrai que ce pays est merdique!
c’est vrai que les gens (surtout les travailleurs) ne comprennenet rien au boulot!
C’est vrai qu’ils sont limites racistes et surtout faux culs devant un vozongo!
Et tu as trouvé “ta” solution: Il faut “tout” sous traiter!
Alors fonce ma grande! Sincèrement!!!
Seulement je me dis aussi que si on se réfère à la loi de l’offre et de la demande, la loi du marché, à la loi de la concurrence, aux lois de l’économie, etc…plus il y a de pb plus il y a risque et plus il y a de risque il y a du fric à gagner non!?!?!
Par ailleurs, si tout marchait comme sur des roulettes, ce ne serait pas un pays en construction (qui a besoin de ses cadres les plus jeunes, les compétents et les plus innovants) mais un vieux pays démocratiques où on bloque les transports publics pour un oui ou pour un non, où on fait grève pour prévenir (lol) qu’on va faire grève plus dur plus tard, et où chacun ne pense qu’à son avantage corporatif sans se dire qu’en continuant ainsi on risque de tout f… en l’air.
Je me dis aussi que ce n’est pas inhérent au seul pays dont on parle. C’est malheureusement universalement africain. Et là je me dis qu’il y a un pb!
Est ce parce qu’on a été colonisé?
Est ce parce qu’on est dans des pays où le climat ne se prête pas trop au travail?
Est ce que parce ce que comme l’ont affirmé certains on est moins intelligent? Et que malheureusement ceux qui le sont parmi nous se sont expatriés?
En tout cas bravo Nj de ton attitude positive!

Comment by Look'L

Look’L. Je te perçois sur le sentier de la guerre…

Comment by tnr

Pourquoi y a pas de suite, trop compliqué?

Comment by RAMAROSON J.Marius




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